Déjà quinze jours que les vendanges ont commencé ! Bien plus précocement que la moyenne…
En 2022, elles se termineront certainement mi-septembre, à la date du démarrage en 2021.
La grêle a bien affecté certaines zones en juin. Heureusement, sur de nombreuses parcelles, les grains étaient encore suffisamment petits pour ne pas être trop endommagés. La vigne a ainsi redémarré, irrégulièrement selon les secteurs.
Les conditions estivales arrivées dès juin, suivies des épisodes de canicule et de sécheresse ont continué à traumatiser les vignes : des grappes ne se sont pas développées, de nombreux pieds ont effeuillé, les plus jeunes plants risquent de ne pas repartir l’année prochaine…
Petit sursis : les pluies occasionnelles des derniers jours ont permis de « réoxygéner » ces vignes asphyxiées par chaleur intense et manque d’eau. Les grains deviennent un peu plus juteux, moins secs.
Les aléas climatiques cumulés (grêle, sécheresse) perturbent la vigne durablement.
Successions imprévisibles qui malmènent aussi notre sérénité sans altérer la passion qui nous anime (en tout cas pour l’instant…) !
Aujourd’hui, notre ressenti est malgré tout positif après ces premiers coups de sécateur !
Les vendanges sont saines.
Actuellement, il n’y a aucun tri à faire : les grains récoltés sont beaux.
Les premières analyses promettent un millésime qualitatif, sur la rondeur.
Les jus sont concentrés et contiennent de jolies promesses…
Une nouveauté à intégrer à cette gestion anticipée sur le calendrier : toutes les variétés arrivent à maturité conjointement.
D’habitude, les vendanges sont chronologiques : on commence par les cépages plus précoces pour terminer par les plus tardifs. Cette année, il faut repenser notre organisation car tout est à prendre en même temps ! Serait-ce l’appel pressant du pressoir ?
Si nous manquions de défi à relever quotidiennement, nous voilà gâtés par le millésime 2022…
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